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Olchië Djunn-Kataranko ~ La justice a un nouveau visage

Olchië Djunn-Kataranko
Olchië Djunn-Kataranko
Olchië Djunn-Kataranko
Olchië Djunn-Kataranko
Médecin
Olchië Djunn-Kataranko
Féminin
Race : Hyna G'ele Polaire
Pouvoir : Droit au coeur
Métier/Activité : Médecin / Justicière
Date de naissance : 16/01/1984
Age : 40
Pays d'origine : Vastaroth
Ville actuelle : Marmayelle
Arme(s) : Un arc et un couteau

20.07.16 17:29 Olchië Djunn-Kataranko ~ La justice a un nouveau visage Empty
Olchië Djunn-Kataranko
« Je me fiche de savoir si j’ai raison ou tort, ce monde est régi par la loi du plus fort »
~Derrière l'écran ~
PSEUDO : Jade
AGE : 21
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM : It’s me again ♫
DOUBLE-COMPTE : Izrri’May, April JA. Valentine
UN COMMENTAIRE ? : ~
NOM : Djunn-Kataranko
PRÉNOM(S) : Olchië
SURNOM OU NOM D'USAGE : Ol’ / La justicière de l'ombre
SEXE : Femme
AGE : 32 ans
RACE : Hyne G’ele Polaire
POUVOIR : Droit au cœur
PAYS D'ORIGINE - VILLE : Vastaroth – Passe Des Dozols
MÉTIER/ACTIVITÉ : Médecin
ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro
ARME(S) : Un arc et un couteau
GROUPE : Vastaroise
Avatar :
Emilia de Re:Zero
Cheveux :
Blancs
Yeux :
Rouges
Taille :
1m59
Poids :
48 kg
Signe distinctif :
Elle a pas mal de cicatrices sur son corps, dont une très visible au niveau du coeur
Style vestimentaire :
Du blanc, du bleu, généralement des couleurs froides qui lui permettaient de se fondre dans le décor du sud de Vastaroth. La nuit, parfois, elle porte du bleu très foncé et cache ses cheveux pour se rendre invisible.
Autre chose ? :
Son visage témoigne aussi de sa race, en mélangeant un aspect mignon et un air de fouine indescriptible
Race
En tant que G’ele Polaire, Olchië a une résistance exceptionnelle au froid : elle ne le ressent pas et elle peut se promener sans difficulté à des températures très très en dessous de zéro. En dehors de ça, elle a récupéré une chevelure blanche comme neige et l’agilité naturelle de la petite bestiole. En plus de ses oreilles un peu plus pointues que la moyenne humaine.
Pouvoir
Olchië est une personne spéciale. En la regardant de plus près, on peut remarquer des cicatrices dues à des coutures médicales. La vérité, c’est que son corps ne peut pas mourir tant que son cœur continue de battre, et qu’il ne s’arrêtera que quand elle mourra de vieillesse ou si on le transperce directement. Le seul problème, c’est que son corps ne dispose d’aucune faculté de régénération et que ses blessures et maladies ne guérissent pas toutes seules. Autant dire qu’elle fait très attention parce que continuer de vivre, c’est bien, le faire en un seul morceau, c’est mieux.
Familier
Son familier s'appelle Thess. C'est un sombral mâle d'à peine quelques mois qui trébuche souvent sur ses ailes. Elle le nourrit au lait de hahl depuis qu'elle l'a trouvé et ils ont encore du mal à communiquer, mais il la suit à la trace quand elle l'y autorise.
Caractère
Olchië est une personne curieuse et intrusive, une éponge à connaissances. Elle apprend, teste, retient. Son cerveau contient des informations sur les animaux, les races, les coutumes et, bien sûr, la médecine. Elle sait soigner tout ce qui vit sur Nitzihell, race intelligentes comme animaux, domestiqués ou familiers. Elle collectionne les livres écrit par d'autres médecins avant elle, de toutes races, pour emmagasiner le plus de connaissances possibles. Satisfaire sa curiosité de sera jamais facile, peut-être même jamais possible. Il y a toujours de nouvelles choses à apprendre.

C'est une femme qu'on dirait maternelle. Elle aime prendre soin des autres et c'est sans doute ce qui l'aurait conduit sur cette voie si son pouvoir ne l'avait pas fait avant. Que ce soient des patients ou des parfaits inconnus, elle tendra la main à ceux qui ont besoin d'aide. Quel que soit ce besoin. De la nourriture, un toit, un oreille attentive ou juste un coup de couteau dans le ventre de leur tortionnaire. Elle ne fait rien pour l'argent et seules ses valeurs bien personnelles la poussent en avant. Elle ne supporte pas qu'on fasse du mal aux autres et se considèrent comme l'incarnation de la justice et de la morale.
C'est l'excuse qu'elle s'est trouvée pour avoir le droit de faire du mal aux autres, en tout cas.

A une époque, c'était une enfant joyeuse. La perte de la quasi-totalité de sa famille a détruit cette parcelle d'elle, laissant libre cours à la voix qu'elle entend depuis si longtemps. Une voix sourde, cachée dans sa tête, qui lui souffle des mots puissants, qui tombe juste systématiquement. C'est l'incarnation de sa folie, de l'âme vengeresse qui partage son corps. C'est ce qui tend ses mains vers les armes, ce qui encoche les flèches qui transpercent un cœur, ce qui fait bouger la lame qui atterrira dans un estomac. Cette voix, elle a appris à la connaître, c'est l'envie de revanche et de justice qui fait battre son cœur. Ce n'est pas elle, ou peut-être est-ce une autre elle-même, plus sombre et destructrice. La vengeance, la justice. Une envie irrépressible.

Mais sa vie, sa personnalité, ne se résument pas à la vengeance. Elle est hantée par une tristesse atroce qui ronge ses entrailles. Une culpabilité qui la détruit de l'intérieur. Quand ce n'est pas la voix dans sa tête qui la fait avancer, c'est l'envie de se racheter pour ses torts, de rattraper ses erreurs. Protéger sa fille, l'éduquer de façon à ce qu'elle devienne une enfant heureuse puis une femme responsable et respectable, capable de protéger les autres sans avoir une lame dans les mains. S'il y a un avenir dont elle ne veut pas pour son enfant, c'est bien le sien.

Alors elle fait semblant de sourire. C'est moins difficile quand elle voit sa fille rire et Thess gambader autour d'elle et trébucher sur ses ailes trop longues. Le reste du temps, elle a le visage d'un optimisme forcé qu'elle essaye de rendre réel. C'est une femme pleine d'espoir, bercée par le rêve d'être heureuse à nouveau, de faire taire l'horreur qui brûle dans ses veines, de calmer la voix de la justice dans sa tête. Elle se sent en sécurité. Immortelle dans une ville ou personne n'en veut à sa vie, respectée pour son talent.

Dans le fond, c'est une solitaire. Elle ne se rapproche que très peu de ceux qui ne sont pas de sa famille, même les autres mères avec qui elle parle de temps en temps en récupérant sa fille à l'école de la ville. Elle n'aime pas spécialement le contact parce qu'elle a peur, toujours, qu'un traître se cache derrière un beau sourire. Si elle n'a pas son arc sur elle en permanence, son poignard est systématiquement attaché à sa ceinture, caché sous ses vêtements mais prêt à être dégainé à la moindre seconde. Elle ne fait confiance à personne d'autre qu'elle-même et ses proches.

Elle sait se battre, et ses connaissances en médecine la rendent encore plus dangereuse. Elle sait parfaitement où viser pour vous blesser, et elle prendra plus facilement le rôle de bourreau que celui de victime. Elle a des réflexes fulgurants. Si le premier venu qu'elle a eu la bonté d'aider à un coin de rue se révèle être un malfrat prêt à lui trancher la gorge, il finira par perdre la sienne avant même d'avoir eu le temps de la menacer.
Histoire
« Et devant vos yeux, rien que pour ce soir, je vais devenir un monstre de foire »
« Le rideau se lève.
________________Que le show commence ! »

Le père d’Olchië s’appelle Zack Djunn-Skory. Fils unique de deux marchands vastarois, une hyna et un humain, il a hérité d’une hybridation Dozol. Cheveux colorés et chant hypnotisant sur les animaux et les familiers, il était l’étrange hybride de sa ville. Pas détesté mais craint, car on ignorait si son chant pouvait aussi effacer les mémoires humaines, il a très vite compris qu’il ne pourrait pas y passer vie. Le développement de son pouvoir sur les champs magnétique a terminé de le convaincre, et il a quitté sa ville à 15 ans malgré l’angoisse de ses parents.

Sa mère s’appelle Meredith Zivion-Kataranko. Dernière d’une fratrie de cinq enfants de la noblesse vastaroise, hyna fatifuer aussi fainéante que son animal, elle avait autant de chance de faire honneur au nom de sa famille que de voir un jour la Tour Eiffel. Méprisée par ses parents, rejetée par ses frères et sœur, elle a quitté la capitale le jour de son quinzième anniversaire, découvrant par le même coup son pouvoir de téléportation.
Et comme les plus belles coïncidences font les meilleures histoire, elle a attéri directement dans les bras de Zack.

Pas de coup de foudre instantané ou autre cliché de romans à l’eau de rose, mais la panique de la voir surgir l’empêcha de s’énerver. Il lui suffit d’un regard pour comprendre qu’elle n’était pas armée, démunie dans un monde qui cherchait à la tuer. Elle n’avait pour elle qu’une chevelure épaisse et abondante qui la protégeait du froid, et la capacité peu enviable de dormir vingt heures par jour. Prenant en pitié cette pauvre fille, il décida de devenir son compagnon de voyage. C’est donc à deux qu’ils parcoururent les terres de Vastaroth pendant cinq ans avant de s’installer en bordure de la Passe des Dozols.

Ces cinq années donnèrent naissance à leur histoire et firent d’eux un couple solide. La nature de Zack fut très appréciée dans le village en raison des dangereux prédateurs qui les entouraient, et Meredith compensa sa fainéantise naturelle par un nouveau talent pour la sculpture. Mais ils n’avaient pas perdu le goût de l’aventure. Pendant les six années suivantes, ils explorèrent les Terres de Glace. Ils étaient très loin au sud quand Meredith découvrit qu’elle était enceinte. Le médecin qui voyageait à leurs côté lui déconseilla d’utiliser son pouvoir de téléportation et ils se résolurent à rester au sud jusqu’à la naissance de leur enfant.

Olchië et sa sœur Nory, une louve du sud, naquirent dans le grand froid des Terres de Glace, en plein hiver. Deux hynas faites pour résister au froid. Leur mère se téléporta aussitôt à la passe avec la petite Nory, confiant à Zack et au médecin le soin de ramener leurs affaires et la deuxième petite, immunisée au froid. Le médecin qui les accompagnait ne survécut pas au voyage de retour, mais les quatre hynas furent finalement réunis dans leur petite baraque en bordure des Canines de Givre.



« Tu ne comprends pas,
____________________mais déjà la peur se lit dans tes yeux. »

Nory et Olchië furent rapidement acceptées dans le village. Elles grandirent entourées de l’amour inconditionnel de leurs parents, naturellement protégées du froid mortel de la région. Mais tous les habitants de la Passe n’appréciaient pas leur famille.
Enfants, elles furent victimes de brimades de la part des enfants du médecin mort après leur naissance. Plus vieux qu’elles de trois et cinq ans respectivement, ils avaient été abreuvés du discours de leur mère, qui tenait la famille Djunn-Kataranko pour responsable de la mort de son époux. Comme ils ne pouvaient pas s’en prendre aux adultes, ils se rabattaient sur les filletes.

Nory le vécut moins bien que sa sœur. A dix ans, sans pouvoir, elle emporta des vivres et s’enfuit seule vers le nord, laissant sa famille désemparée derrière elle. Seule face aux deux garçons, Olchië se forgea une personnalité froide et distante, parfois même cruelle. Elle apprit à se battre dans le jardin de ses parents, s’entraînant à frapper et caillasser des ennemis imaginaires. Sans sa sœur pour la soutenir mentalement, elle ne mit pas longtemps à confondre défense et attaque, et la peur changea de camp.

Son talent pour la violence lui garantit deux années tranquilles durant lesquelles elle put se noyer dans les livres et les études et oublier que sa sœur était sûrement morte. Mais c’est quelques mois avant ses treize ans que sa vie prit un tournant radical. Les bourreaux devenus victimes voulaient récupérer leur ancienne place, et elle ne vit que trop tard la lame qui lui transperça le poumon.

A la surprise générale, elle survécut malgré le sang qui coulait abondamment de sa poitrine. Le garçon qui l’avait agressée n’eut pas cette chance. Folle de rage et de douleur, elle lui planta son propre couteau dans le front avant de rentrer chez elle en vacillant.



« Est-ce que tout ceci a un sens ?
______________Quand ai-je perdu mon innocence ?»

Olchië ne fut pas tenue responsable de la mort du garçon, considérant qu’il venait de lui trouer la poitrine. Enfermée dans sa chambre le temps que sa blessure guérisse, elle passa chaque seconde à s’interroger sur la nature et les limites de son pouvoir. Sa plaie ne semblait pas guérir plus vite que la normale, et c’était le seul indice qu’elle avait. Elle plongea dans une frénésie de tests.

Poisons, blessures mortelles, elle essaya tout ce qui était à sa portée en devenant l’apprentie d’un médecin et en choisissant stratégiquement pour ne pas accumuler les cicatrices. Son père décida d’y mettre fin lorsqu’elle se jeta du toit et qu’elle sembla, pour la première fois, être véritablement en danger de mort.

Son professeur découvrit assez vite la raison de sa faiblesse : une de ses côtes s’était brisée et avait infligé une blessure superficielle à son cœur. Et elle comprit que c’était la seule partie de son corps qui était restée mortelle. Elle fut soignée et la véritable nature de son pouvoir fut gardée dans l’ombre, mais le frère de sa "victime" rôdait toujours en ville et elle ne se sentait pas en sécurité.

Elle décida de suivre la voie de ses parents et prépara une expédition vers le sud. Seule. Elle avait une idée folle, dangereuse. Une idée qui pouvait lui coûter cher. Armée d’un arc et d’un couteau, la jeune fille de seize ans s’enfonça dans les Terres de Glace où elle était née. Loin au sud. Jusqu’au pôle.

Le sud de Vastaroth était un endroit glacial. Les rares personnes qu'elle croisait grelottaient et la dévisageaient comme si elle était folle, alors qu'elle ne ressentait simplement pas la morsure du froid, vêtue d'une simple jupe courte et d'un haut qui ne couvrait pas ses épaules. Puis elle ne croisa plus personne, bientôt trop au sud pour que quiconque aussi s'y aventurer. Elle franchit la frontière, faisant son premier pas sur la banquise du pôle sud. Elle continua de marcher jusqu'à ce que la nourriture commence à manquer.



« Ouvre grand les yeux
____________________C'est à ça que ressemble la vie »

Assise sur la glace, elle sortit scalpel, aiguille et fil de son petit sac de voyage. Trois bouteilles d'alcool blanc et fort s'alignèrent à côté des instruments médicaux et elle prit une grande inspiration avant de planter le scalpel dans la peau de sa poitrine. Une incision minutieuse, que la moindre erreur pouvait rendre mortelle. Elle serra les dents sous la douleur mais ne jeta pas un seul regard aux bouteilles qu'elle avait emportées. Elle ne pouvait pas s'en servir d’anesthésiant, pas alors que la situation était si délicate. L'incision effectuée, elle glissa sa main dans le trou béant de sa poitrine. Elle trancha une première veine, sans que son cœur paraisse en souffrir.
C'était terrifiant. Le sang semblait se téléporter directement de la sortie de la veine au cœur, comme s'il n'avait pas besoin d'être reliée à elle pour vivre. C'était ça, son pari fou, l'idée que son cœur pouvait survivre sans elle. Elle coupa les autre artères et veines et sa théorie se vérifia.
Son cœur battait toujours, son sang se mouvait toujours dans ses veines.

Elle posa le myocarde sur la glace, versa généreusement de l'alcool sur la plaie et entreprit de recoudre lentement sa blessure, qui garderait à vie les marques de son pouvoir extraordinaire, de son idée insensée. Elle but quelque gorgée de la bouteille presque vide qui avait servi à désinfecter sa plaie. Puis, lentement, elle commença à percer la glace, coupant d'abord un cercle parfait assez épais. Elle creusa, dégagea une ouverture suffisante, glissa son cœur à l'intérieur puis reposa son "couvercle". Elle ne se faisait pas de soucis. Elle savait que le froid ne pouvait pas avoir d'effet sur son sang. Même si la cavité se remplissait d'eau, de glace, essayait de l'immobiliser, l'antigel ferait son effet. Personne en s'aventurerait jamais ici, personne n'en saurait jamais rien.
Elle était devenue immortelle.

Olchië rentra du pôle sud presque aussitôt, la faim commençant à lui tirailler l'estomac et à affaiblir ses jambes, son corps tout entier. Elle continua de marcher. Si elle tombait à cause de la faim, elle s'évanouirait et son corps resterait dans cet état de semi-vie jusqu'à ce que son cœur lâche. Elle le sentait, le savait : son pouvoir ne l'immunisait contre rien d'autre que la mort. Elle finit par atteindre le sud des Terres de Glace et le bosquet des loups, encore bien loin de chez elle. Mais c'était suffisant pour qu'un homme qui vivait là la trouve, la ramène chez lui et la nourrisse.
Sans poser de question sur son vêtement blanc et ses mains maculés de sang.

Quel âge as-tu, petite, que fais-tu si loin de chez toi ? 18 ans.

Elle ne répondrait jamais à la deuxième question. Son envie de rentrer chez elle se disputait à sa peur de revoir les deux derniers de ses anciens bourreaux. Ils ne pouvaient pas la tuer, en six longues années ils avaient fini par le comprendre, mais leur haine pour elle était encore brûlante et elle était certaine qu'ils chercheraient à se venger. C'était pour ça qu'elle s'était elle-même arraché le cœur, pour le mettre à l'abri de ces garçons qui avaient très bien compris l'étendue de son pouvoir.



« Tu es déclaré coupable,
____________________Je rendrais ma justice comme il se doit »

Olchië ne resta que quelques mois chez son sauveur avant de reprendre sa route vers le nord, vers chez elle, un sac de nourriture sur le dos. S'il semblait attristé de la voir partir, elle ne se retourna pas et marcha d'un pas résolu vers la Passe des Dozols. Elle fut accueillie par son mentor et professeur qui la regarda arriver, l'air soucieux. Quelque chose n'allait pas.
Du tout.

Elle ne comprit la gravité de la situation que quand ses parents ne vinrent pas la saluer. Laissant derrière elle tout ce qu'elle avait emporté, elle se précipita jusqu'à la maison de sa famille. Vide. Non, saccagé. Des lettres de sang étaient peintes sur les murs, pour former un seul mot, qui l'aurait frappée en plein cœur si elle en avait encore eu un.
Coupables.

Elle n'eut pas à se demander qui étaient les responsables. Ses parents étaient morts, condamnés par une justice arbitraire. Il n'y avait qu'une personne... non, qu'une famille, dans cette ville, qui les haïssait à ce point, qui étaient mue par un tel désir de vengeance. La réponse s'imposa d'elle-même, par une lame qui lui transperça la poitrine. Droit au cœur. Son visage prit un rictus cruel tandis que le garçon derrière elle savourait son triomphe dans une phrase qu'il avait dû travailler pendant des jours et des jours caché dans l'ombre, à attendre la parfaite occasion.
Dommage pour lui, elle avait anticipé son geste.

Lentement, pour ménager son effet dramatique, elle s'avança, extrayant doucement la lame de sa poitrine avant de se retourner, le visage partagée entre l'horreur, la haine et la moquerie. Il ne comprenait pas. Non, il avait visé son cœur, elle aurait dû mourir, c'était la limite de son pouvoir. Trop tard, murmura-t-elle. Il était arrivé trop tard. Il ne comprit pas non plus quand sa tête prit un angle tout sauf naturel entre ses bras et il s'écroula au sol. Elle chassa la lame qui l'avait traversée avec dédain puis monta dans sa chambre. Comme si tout était normal.
Tout était normal.

Elle resta des jours dans cette chambre vide, malgré les habitants du village qui vinrent récupérer les corps de ses parents pour les enterrer dans les bois. Malgré l'odeur de sang qui imprégnait les murs. Malgré la faim qui lui tiraillait l'estomac, la soif qui lui brûlait la gorge. L'immortalité qu'elle s'était offerte était devenue un fardeau. Elle ignorait où se trouvaient ses parents. Avaient-ils accédé au fameux paradis des guerriers ou étaient-ils désormais libre de vivre dans leurs plus beaux souvenirs, parcourant une reproduction de ce qu'ils avaient connus. Où allaient les aventuriers qui avaient bravé le froid du sud et les créatures sauvages du nord ? Elle espérait simplement qu'ils étaient ensemble.
Si elle se tuait maintenant, elle ne pourrait jamais les y rejoindre.

Cette réflexion entraîna une autre certitude. Elle ne pouvait pas rester dans cette ville. Elle se leva finalement se son lit, attrapa les armes que quelqu'un, sûrement le médecin, avait déposé à l'entrée de sa chambre. Un sac qu'elle remplit de vivres. Et ses pas la portèrent hors de la ville, vers le nord, sur les traces de sa sœur. Avant de partir, cependant, elle se retourna une dernière fois. L'enterrement du garçon qu'elle avait tué se déroulait au centre du village. Elle était sereine quand elle encocha une flèche.
La mère tomba. Puis le père. Elle put entendre un cri alors que la foule commençait à s'agiter. Une dernière flèche. Le dernier fils.

Quand son corps s'écroula dans la neige, Olchië franchit les Canines de Givre et disparut.



« Dans ce monde dépravé,
____________________Même le bouffon peut devenir roi »

Le nord de Vastaroth brisa ses derniers espoirs de revoir sa sœur en vie un jour. Passées les hordes de siffleurs et de coureurs qui la ravirent, si différentes de son milieu d'origine, elle découvrit les dangers des Plaines Tempêtes au travers de rumeurs et de rencontres cauchemardesques. Brûleurs, Vriirs mais aussi insectes parasites, elle était persuadée que Nory, à dix ans et sans le moindre pouvoir, n'avait pas pu survivre à l'hostilité du monde. Elle fit son deuil en marchant vers la ville la plus proche, Nulivia.
Elle ne l'atteignit jamais.

Son chemin croisa celui d'un groupe d'hommes et de femmes étranges, voyageant avec des chariots et roulottes qui ressemblaient plus à des cages de bois. Il fit même bien plus que le croiser. Elle fut bousculée par un homme au bras enchaînés qui courait vers le sud, vers son point de départ. Il courait si vite qu'elle le perçut à peine et, déjà, il était loin. Quand elle vit le groupe approcher, elle comprit qu'il s'était évadé, mais elle ne sut qu'après ce dont il s'agissait. Elle avait cru à des esclavagistes clandestins, des criminels sans légitimité, mais elle avait tort.
Il s'agissait d'un cirque. Et dans ce cirque se trouvait celui qui l'avait secourue près du bois des loups.

Alonzo Marqueli-Irval. Vince Orgaïl-Sanzor. Le maître du cirque et son assistant, cet homme qui ne l'avait sauvée que parce qu'elle était exceptionnelle. Il l'avait prise pour une doppelgänger, et c'est sans doute pour cette raison que les hommes du cirque se précipitèrent sur elle au lieu de rattraper leur évadé qui était déjà loin. Vince s'approcha d'elle. Cet homme qui l'avait sauvée alors qu'elle allait sombrer dans le coma à cause de la faim, cet homme en qui elle avait eu confiance. Tout se brisa quand elle sentit les chaînes se refermer sur ses poignets.
Tu n'es plus libre, Olchië. Tu es à nous, désormais.



« Approchez spectateurs,
____________________Venez contempler le désespoir »

Le Cirque de la Terreur d'Alanzo était un endroit affreux. La fuite de leur Doppelgänger les avait mis dans une situation délicate, et ils avaient fini par comprendre qu'Olchië n'en était pas une. Elle ne régénérait pas ses blessures. Mais son pouvoir était un atout parfait, une monstruosité à montrer au monde. A chaque représentation, on rouvrait la plaie de sa poitrine, malgré la douleur atroce que ça lui procurait, pour exposer au peuple le trou béant qui avait remplacé son cœur. Puis elle ouvrait une petite boîte dorée qui contenait un myocarde palpitant. Le sien.
Non, une reproduction.

Vince possédait le pouvoir de reproduire en illusion matérielle tout ce qu'il avait déjà vu. La menace était assez claire : il savait où se trouvait son vrai cœur, il l'avait vu, et le Cirque comprenait des diablotins. Il pouvait, à tout moment, la tuer sans états d'âmes. Alors elle n'essayait pas de fuir, elle ne se rebellait pas, serrait les dents. Jouait deux rôles, celui du monstre et celui de l'immortel qu'on peut tuer impunément en guise de clou du spectacle. En contrepartie, elle était libre de ses mouvements. Plus ou moins. Là où d'autres étaient enchaînés, elle pouvait parcourir la région selon des horaires stricts.
Après deux ans de ce traitement, Alanzo et Vince passèrent un marché avec elle. Un marché simple.
Si tu nous trouve un Doppelgänger, tu es libre, et Vince oubliera où se trouve ton cœur.

Alanzo pouvait effacer les mémoires. Vince était le seul à connaître cet endroit, le seul à pouvoir la tuer en un clin d’œil. Entre chaque spectacle, Olchië profitait de sa liberté de mouvement pour parcourir la ville dans laquelle ils se trouvaient. Mais les habitants étaient prudents. Aucun Doppelgänger ne s'exposait si un cirque était dans les parages. Tout le monde avait une ombre et un reflet. Elle passa des mois, de ville en ville, à chercher en vain. Les représentation s'enchaînaient. Ouvrir, recoudre, rouvrir, re-recoudre... La douleur lancinante dans sa poitrine ne la quittait plus, la petite boîte dorée à côté de son lit de camp était la preuve intime qu'elle n'était pas libre, même si elle n'était pas enchaînée.

Quand son cirque s'arrêta à Marmayelle, Olchië prit un taxi pour la capitale, discrète comme une ombre, consciente que ses proies ne se montreraient pas si le cirque était proche. Dans la tour de Carmharo, cependant, elle ne trouva pas de Doppelgänger. Elle rencontra Maor Khanson, un siranien qui s'était exilé à Vastaroth. Et la gangue de glace autour de son cœur n'y changea rien.
Elle apprit à aimer, pour la première fois de son existence. A vingt ans, elle tomba amoureuse de cet humain tout ce qu'il y a de plus normal. Elle profita de ses escapades hors du cirque pour le retrouver, cessant ses recherches. Ils achetèrent une petite maison dans une ville de Vastaroth dont elle cacha l'existence aux responsables du cirque. Revenir bredouille de toutes ses recherches sans traces de sa relation secrète avec Maor, c'était son nouveau quotidien. Ce fut son quotidien pendant trois ans, et elle en oublia l'humiliation qu'elle subissait tous les jours.

Les choses changèrent brutalement quand son ventre commença à lui faire mal, quand elle fut secouée par des nausées violentes, des migraines et des sensations de faiblesse. Elle n'eut pas à réfléchir longtemps à la raison et l'horreur lui compressa la poitrine. Il fallait qu'elle reprenne les recherches. Il fallait qu'elle s'enfuie le plus vite possible de cet endroit où on la transperçait de lames et de balles pour le plaisir.
Et son temps était compté, désormais.



« Je ne peux plus reculer,
____________________Notre tragédie devra se jouer »

Son état fut révélé aux environs de ses cinq mois de grossesse, quand un spectateur chercher à planter un couteau dans son ventre et qu'elle l'arrêta en hurlant, préférant voir la lame s'enfoncer dans son bras. Son enfant n'était pas immortel. Ces mots résonnaient dans sa tête tandis que la foule restait figée de stupeur. Les immortels ne se défendaient jamais. Elle ne se défendait jamais.
Qu'est-ce qui t'as pris, bon sang ! La voix d'Alanzo tambourinait dans sa tête. Puis il vit sa main se poser par réflexe sur son ventre, fronça les sourcils, hurla encore. Elle ne comprenait pas ce qu'il disait. Un vertige la saisit, contrecoup de la baisse soudaine d'adrénaline. Sa peur s'était évaporée, et elle s'écroula, évanouie.

Elle fut réveillée par une claque de Vince qui la ramena brutalement à la réalité. Quelqu'un l'avait allongée sur un lit de fortune. Il disait quelque chose, sûrement demandait-il qui était le père, comment elle l'avait connu. Ou peut-être était-ce une longue série de reproche. Elle tendit l'oreille, à l’affût de la moindre menace, mais aucun mot ne fut proféré contre l'enfant qui grandissait en elle. Allaient-ils le tuer à sa naissance ? Le garder prisonnier, comme elle ?
Non, elle ne pouvait pas laisser ça se faire. Elle devait trouver un Doppelgänger, acheter sa liberté.
Elle se leva comme un fantôme, quitta l'endroit sans que personne ne l'arrête. Non, elle sentait l'ombre qui la suivait. Un diablotin, un autre membre du cirque dont elle ignorait le pouvoir ? Elle se retourna, lui fit face. Le camp était déjà loin. Je reviendrais. Avec un Doppel. Le plus tôt possible. Il la fixa, hocha la tête, lui tendit un chuchoteur. Un messager.
Dès que tu en trouves un, envoie-le nous. Puis il disparut.

Elle était seule. Libérée du poids des horaires et de la peur d'être suivie, Olchië entra en ville. Ses pas la portèrent naturellement vers sa petite maison, celle où elle s'installerait avec sa fille et Maor sitôt que cette histoire serait terminée. Elle fixa la porte un long moment avant d'aller errer dans les rues mal éclairées, fixant le sol à la recherche d'une personne dont l'ombre serait absente, invisible.
Un pied passa près d'elle, sans ombre qui le suivait. Elle releva la tête. Ouvrit la bouche. Sentit quelque chose se briser dans son coeur.

Tu es un Doppelgänger. C'était une affirmation trop douloureuse à prononcer, mais il se contenta de hocher la tête pour lui répondre. Était-ce là tout ce qu'il pouvait lui dire ? Tout ce qu'il trouvait pour justifier son mensonge ? Un hochement de tête ? Tu savais que si tu me l'avais dit... Tu m'aurais vendu, dit-il à voix basse. Oui, peut-être au début. Peut-être... Sa colère n'arrivait pas à enfler, elle effleurait à peine son esprit avant de redescendre face à l'ampleur de ce qu'elle venait de réaliser.
La clé de sa liberté était le père de son enfant. Sa liberté, inaccessible.
Jamais... souffla-t-elle en réponse. Elle posa sa tête contre son épaule.

Ce fut pourtant son chuchoteur qui apparut au milieu du campement du cirque au milieu de la nuit. Ce furent les hommes de son cirque qui parcoururent les rues de la ville à la recherche de l'adresse qu'elle avait indiquée. Ce furent eux, encore, qui entrèrent dans sa maison pendant qu'elle fixait le ciel, le visage baigné de larmes. Maor se réveilla en entendant la porte claquer. Que se passe-t-il, Ol ? Ne pas répondre, fermer les yeux, prier pour que les choses se passent vite.
Vince entra dans la pièce. Deux hommes se saisirent du Doppelgänger en le ceinturant de leur bras. Quand Vince s'approcha d'Olchië, Maor comprit. Qu'est-ce que tu as fait ! Il hurlait des choses, des reproches, des insultes. Elle l'avait vendu pour sa liberté. Elle l'avait vendu pour son enfant... Ça n'atténuait pas la douleur qui lui serrait la poitrine.
Je vais oublier, souffla la voix de Vince à son oreille. Et elle le crut. C'était le marché.



« Regarde autour de toi,
____________________C'est là le monde que je t'ai forgé »

Olchië donna naissance à une petite fille, Eyna. Une petite fille qui portait, sans le savoir, la marque du crime de sa mère, qui avait le sang de son père sur ses petites mains innocentes. Elle vivait, libre, parce que son père était prisonnier quelque part, drogué et enchaîné dans un cirque glauque et malsain. Elle vivait dans cette maison qui avait vu la trahison de sa mère prendre place comme un spectacle morbide. Mais ça n'avait pas d'importance. A vingt-cinq ans, Olchië était devenue mère, et elle comptait en être digne.

Elle devint médecin en mettant en avant la formation qu'elle avait obtenue en travaillant à la Passe de Dozols. Elle recousit des centaines de blessures, soigna des dizaines de maladies, écoutant de jour en jour les malheurs de ses patients qui lui semblaient si dérisoires à côté des siens. Mais ils furent suffisant pour faire grandir la haine dans son cœur et noircir son âme. Quelque chose en elle, une voix profondément enfouie qu'elle avait fait taire des années plus tôt, réclamait vengeance. La même qui lui avait soufflé de planter un couteau dans la tête d'un garçon, de briser la nuque d'un autre. Qui avait chanté au bout de ses doigts quand elle avait encoché ses flèches.

Eyna avait trois ans quand Olchië disparut pour la première fois. Déposée dans une garderie commune organisée par une des mamans de la ville, la petite ne sut jamais où se trouvait sa mère. Elle n'était pas dans sa clinique, fermée pour l'occasion. Ses pas et les rumeurs l'avaient portée sur la trace du cirque à qui elle avait vendu son âme, des années auparavant. Vince et Alanzo étaient là, avec tous les autres, mais elle ne trouva aucune trace de Maor. Sans doute le gardaient-ils ailleurs, loin de la foule. Il ne pouvait pas être mort.
Un Doppelgänger ne meurt pas.

Sa silhouette blanche se profila à l'horizon et on la vit arriver de loin. Il n'y avait que les deux dirigeants du cirque quand elle arriva. Les autres avaient été cachés dans leurs cages et elle serra les poings. Elle avait laissé son arc chez elle, n'emportant qu'un poignard. Elle voulait voir le regret dans leurs yeux avant qu'ils ne s'écroulent sur la scène de leur simulacre de spectacle.
Ol. La voix d'Alanzo lui tira un frisson désagréable. Elle le toisa avec mépris. Puis son couteau lui transperça le ventre sans autre forme de procès.



« Je savoure ma courte revanche,
____________________ Tandis que ton sang coule sur les planches »

Vince recula en voyant son employeur s'écrouler, du sang coulant à flots de son ventre. Où est Maor ? Sa voix était glaciale, mais Vince ne répondit pas. Il se contenta de la fixer avec un sourire énigmatique. Ce fut seulement que la lame effleura sa gorge qu'il murmura quelque chose. Quelque chose d'impossible.
Mort.
Olchië lâcha sa lame et le dévisagea comme s'il venait de dire une absurdité. Il venait de dire une absurdité. Maor ne pouvait pas mourir.
Un jour, il a été pris de faiblesse et il s'est écroulé. Et au spectacle suivant, le couteau qui lui a transpercé le poumon l'a tué.
Sueur glaciale. Frisson douloureux. Mort. Le mot dansa devant ses paupières alors qu'elle fermait les yeux, essayant de chasser la vérité. Quelqu'un avait tué son original, dans un monde parallèle. C'était la seule explication, la seule raison. Elle l'avait tué. Elle l'avait envoyé à la mort.

Alors, quid de ta mission de sauvetage maintenant, Ol ? Tu n'as plus personne à sauver, et si tu veux le venger, c'est contre toi qu'il faut retourner cette arme. Je peux te faire amener à ton cœur et tu le transpercera toi-même. Qu'en dis-tu ? Ce sera rapide, et ton cher amant aura été vengé. Je n'ai personne à sauver. Je n'ai jamais eu personne à sauver. Je suis venue me venger. Le sourire de Vince disparut et elle le saisit à la gorge, approchant son poignard de son cou. Ce monde a besoin de justice. Une dernière affirmation avant que la lame ne s'enfonce brutalement entre la gorge et l'épaule de Vince, qui s'écroula. Elle retira son poignard d'un coup sec, le laissant agoniser sans un regard en arrière.
Ouvrir les cages, rentrer, nettoyer ses vêtements, reprendre le travail.



« Tu es déclaré coupable,
____________________ Conformément à ma loi »

Cela fait quatre ans. Ghalba étend ses relief et ses reflets d'or autour d'elle. C'est là qu'elle l'a trouvé, ce petit animal terrifié. Un bébé. Thess. Elle sent la connexion se faire, sans pouvoir rien y faire. Elle sent la peur qui ronge le cœur du petit sombral, s'agitant à côté du cadavre de sa mère. Olchië s'approche. A-t-elle le choix ? Elle voit une lance plantée dans le poitrail de l'animal, croise son regard vide. Tuée par un habitant de la ville ? Un voyageur ? Tué par la superstition, par la peur qui a détruit chaque parcelle de la vie d'Olchië jusqu'à aujourd'hui. L'hyna jette un dernier regard au corps de la sombrale au sol puis posa une main réconfortante sur la tête de son petit. Ils sont liés, désormais. Elle le sait. Ce bébé sera son deuxième enfant, accroché à son âme comme à une bouée de sauvetage.

Âgée de sept ans désormais, Eyna ne se demande jamais où sa mère disparaît quand sa clinique est fermée. Olchië erre entre ombre et lumière, rendant justice pour ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes. Elle écoute les complaintes des femmes battues, des hommes agressés, des enfants maltraités. Elle entend leur peine, leur colère, leur honte ou leur haine et elle s'en fait le prolongement par une flèche, une lame qui viendra mettre un terme à la souffrance du monde.
Si la justice ne fait pas son travail, elle la rendra toute seule. Elle deviendra une légende, une ombre planant sur les monstres peuplant cette planète...
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Aziel Z. Von Dracul
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Antiquaire
Aziel Z. Von Dracul
Masculin
Race : Doppelgänger
Pouvoir : Arrêt du temps
Métier/Activité : Antiquaire
Date de naissance : 28/05/1416
Age : 607
Pays d'origine : Thanaliel
Ville actuelle : Hirion
Arme(s) : Rapière

23.07.16 9:40 Olchië Djunn-Kataranko ~ La justice a un nouveau visage Empty
yoooo ! bienvenue a toi ! ;)
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