Ace ; Cherry Blossom here ; LOAD

Quand et Où ? Probablement le quatrième jour de janvier près des années quatre-vingts, mais ce n'était qu'un endroit dépourvu de soin et de chaleur pour un pauvre bambin venant de naître. Au tout début de ce périple que s'était avéré être cette naissance, ce fut Fregria qui devint la ville natale de ce nouveau-né aux pleurs plutôt agaçants (ça a toujours été comme ça... ). Ensuite, il y eut Eliott, Prime ainsi que le dernier ou plutôt le défunt : Styx qui ne put faire face à une certaine maladie incurable à l'âge de dix ans.

La vieille perle de la famille, Ace, ne voulait que l'obtention de son pouvoir attitré, mais surtout inconnu afin de partir vers des épopées qui prirent une tournure funèbre -mais, ça sera expliqué plus tard, c'est comme les biscuits chinois : le meilleur est pour la fin-. Seulement, même à sa vingtième année rien ne vint chanceler son esprit afin de développer un pouvoir. Le temps perçait les dunes de malchance et ces dunes enfonçaient ses espoirs si bas qu'ils s'éteignirent au fur et à mesure. Rien. Peut-être que la malchance occupait se corps svelte ? Aucun pouvoir ne se résulterait qu'à être tel un humain avec quelques attributs peu humanoïdes en trop.

Parfois, même les mœurs sourds se font attendre malencontreusement d'une façon assez compréhensible.

« La verdure s'étendait en long et en large. Le message venait peut-être d'être entendu ou était-ce une bénédiction ? Mystère et boule de gomme. Les racines tournoyaient sur un planché presque inexistant désormais. Des fléaux s'érigeaient tels des troncs d'arbres plutôt géants. Une étincelle jaillissait de la surface d'un index pointant le vide. Un corps endormi produisait à lui-seul la nature. L'écorce râpait la tapisserie vieillie de la chambre avant que les branches ne se fracassent contre le plafond bientôt démoli. Des plantes grimpaient sur les faces intérieures des murs afin de s'harmoniser d'une splendeur absolue. Quelques pétales fleurissaient le long des meubles où une fleur blanchâtre s'érigeait tel le trône de la nature. Un bruit profond éclatait dans ce silence opportun. Le plafond n'était plus que des décombres parmi les arbres pleureurs qui s'imposaient fièrement. Cette magie tardive ne voulait plus s'arrêter, le temps se rattrapait, mais l'ampleur devenait un problème. Bientôt, l'endroit serait submergé par la nature. »

L'obtention de cette faculté plutôt magistrale fut à vingt et un an plus précisément. Ce fut aussi l'occasion de se faire pousser le derrière hors de cette maison familiale : après tout, la chambre actuelle d'Ace était complètement inhabitable. Les quelques dizaines d'années plus tard, ce n'était qu'une trimbalée d'heures perdues : aucun boulot stable et coincé dans un camp de nomades. La joie pouvait aller se creuser un trou. Heureusement, l'Académie militaire proposait des 'stages' à tous les volontaires : L'armée n'avait jamais assez de soldats. Le choix fut évident à cette annonce globale : l'inscription était de ce jeu automatiquement. Du moins, quelques missions sont nobles, alors que d'autres ne sont que des petits bonhommes en pain d'épice -norapport-. Bref, malencontreusement la chance n'est pas toujours de ce monde. Comme on dit : l'oeil ne voit pas ce qui le crève, seulement c'est à moitié vrai.

« Un grondement se faisait entendre, au loin. Bientôt, les cordes viendraient se verser sur les têtes présentes. Val'Hulm était un réel contraire par rapport aux restes des régions provenant de Siraën. Les vents puissants propulsaient quelques branches fragiles appartenant à quelques arbres imposants aux feuilles tourbillonnantes. Aedan, le leader parmi les six autres, laissait valser son sabre, à la forme arrondie à la base, contre l'herbe haute qui coupait la vue sur l'horizon macabre. Quelques plantes semblaient inoffensives, mais il ne faut jamais se fier à l'enveloppe. Nos paupières semblaient si loudes, après une nuit sans repos de longues durées, une fine mélodie semblait venir cajoler notre ouïe naïve. Était-ce simplement un son crée par notre propre cerveau ? Un bruit strident retentit comme pour répondre à cette question anodine. Tous firent volte-faces vers la provenance de ce bruit de métal. Daely, la spécialiste en botanique, avait laissé son épée étreindre la gorge d'une malheureuse Enjôleuse d'Hulm. »

Ils y en avaient eus des périples. Des biens et des désespérants partagés par des souffles d'exaspérations. Bien des quêtes avaient été achevées, un même groupe partageant un même dilemme : la survie. La survie d'être un combattant parmi des milliers. Une mort permettait l'adhésion d'un nouveau corps militaire : il n'y avait pas de fin. Ainsi, un cadavre devenait banal, une mort tout autant. Il n'y avait aucune place pour les pleurs, l'abandon ou même la haine : la justice avant tout. Par contre, certaine mission deviennent injuste et parfois hante les sommeils les plus durs. La haine n'a pas sa place, mais elle se faufile aisément dans chaque âme qu'elle peut ronger.

« Des cris fusaient de toute part. Il était presque affreux et sans cœur d'affirmer que cela semblait être comme une mélodie d'une pré-mort. Des jambes passaient près de cette chevelure blanchâtre où le carmin venait s'étendre près du cuir chevelu. Le sang s'élançait parmi l'air. Le camp de repos venait d'être prit en assaut. Cette équipe avait pour but de repousser ces prédateurs annoncés trop prêt de l'île tropicale. Il n'y avait que des rugissements aigus, des prières se concrétisaient afin d'espérer que cela ne soit pas un Nundu. Une frêle créature à l'apparence humanoïde laissait ses jambes valser, un coup de coude venait de fracasser sa nuque, l'étourdissement venait corrompre son cervelet. Une silhouette s'élança vers elle, d'une manière agressive, mais n'eut pas le temps d'atteindre cette esprit de l'air. Kaïs, le soigneur, venait de l'achever d'un coup de marteau. La bête meurtrie avait cette apparence de canaille : c'était bel et bien un coureur. Un autre cri venait d'arrêter ce court silence : ce oiseau n'était pas venu seul. Une silhouette près d'un rocher, un autre vers la tente en ruine, un suivant attaquant l'un des coéquipiers du groupe et un autre qui se dirigeait droit vers les deux individus prêt du cadavre. »