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April JA. Valentine ~ Fou est celui qui veut s'élever dans ce monde

April JA. Valentine
April JA. Valentine
April JA. Valentine
April JA. Valentine
Couturier(e)
April JA. Valentine
Féminin
Race : Sirène
Pouvoir : Manipulation de matière
Métier/Activité : Couturière
Date de naissance : 12/03/1990
Age : 34
Pays d'origine : Zalefan
Ville actuelle : Nava
Arme(s) : Une épée
http://academie-opleid.forumactif.org/

01.05.16 10:51 April JA. Valentine ~ Fou est celui qui veut s'élever dans ce monde Empty
April JA. Valentine
« Il n'est pas toujours bon de réveiller certaines choses »
~Derrière l'écran ~
PSEUDO : Jade
AGE : 21 ans
COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM : Je l’ai créé
DOUBLE-COMPTE : Izzri’May
UN COMMENTAIRE ? : ~
NOM : Valentine
PRÉNOM(S) : April Joana Ariane
SURNOM OU NOM D'USAGE : /
SEXE : Femme
AGE : 28 ans
RACE : Sirène
POUVOIR : Manipulation de matière
PAYS D'ORIGINE : Zalefan
MÉTIER/ACTIVITÉ : Tailleuse
ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuelle
ARME(S) : Une épée toute simple
GROUPE : Siraën
Avatar :
Kagura – Gin Tama
Cheveux :
Courts, roux
Yeux :
Bleus
Taille :
1m65
Poids :
54kg
Signe distinctif :
Une cicatrice sur l’oreille gauche, quelques écailles manquantes du même côté
Style vestimentaire :
Robe, pantalons, jupes ou n’importe quoi tant que ça cache ses jambes.
Autre chose ? :
Sa queue, et donc les écailles sur ses jambes, est d’un vert émeraude qui devient irisé et multicolore au soleil.
pouvoir
April peut manipuler la matière, elle peut plier les objets qui l’entourent à sa volonté, remodeler les choses. Ça lui permet notamment de miniaturiser son Kraken quand elle veut l’emmener avec elle, même si elle est obligée de le transporter dans un bocal à roulette à cause de son poids. Elle répugne à l’utiliser en combat, mais c’est malgré tout une capacité extrêmement puissante qui la rend très dangereuse.
Race
Caractère
April n’est pas à proprement parler une jeune femme solitaire, c’est même plutôt l’inverse. Bien qu’elle paraisse fermée et secrète vue de loin, il suffit de l’approcher et de lui parler pour se rendre compte qu’elle est plutôt du genre pipelette qui raconte toute s vie au premier venu. Ou presque. Car il y a certaines parties de son existence qu’elle garde secrètes et enfouies au plus profond d’elle-même, et il vaut mieux ne pas essayer de lui en parler.

Car malgré toutes ses qualités, April a gardé des instincts primaire de sirène. Ça veut dire qu’elle mord, et pas à moitié. Elle contrôle son agressivité naturelle comme elle peut mais, parfois, son instinct refait surface et il devient très difficile – voire impossible – de la calmer. Elle devient violente et elle perd tout contrôle, au point d’être capable de tuer sans s’en rendre compte ou au moins de bien vous défigurer. Autant dire qu’il vaut mieux éviter de trop la titiller.

En dehors de ça, c’est une fille simple et agréable à vivre. Pas ambitieuse pour un sou, elle se tient à l’écart du pouvoir et de tous ceux qui le représentent et se contente de ses acquis et possessions actuels. Pour aller plus loin dans sa logique, elle estime que les responsabilités ne doivent pas changer de mains et que l’élévation sociale ne peut mener qu’à la folie. Autant dire qu’elle a des opinions tranchées, et assez peu communes pour une femme de classe moyenne, sur la hiérarchie de la planète. Moins ça bouge, mieux le monde se porte. La vérité c’est que s’il y avait un jour un coup d’état ou un conflit politique, elle se rangerait dans le camp de celui qui était là avant, tout simplement. La mauvaise personne à prévenir quand on fomente une révolution, donc.

April est gentille et attachante. Un peu trop, peut-être. Elle a des tendances allumeuses très prononcées mais une réticence très très marquée au contact physique. Comprendre par là : elle est du genre à dragouiller un peu tout le monde, mais elle reculera rapidement si elle doit montrer une quelconque partie de son corps - en particuliers ses jambes. Elle n'aime pas du tout son apparence, que ce soient les écailles manquantes sur sa queue et ses jambes ou la valeur qu'elles représentent pour les contrebandiers. Donc elle préfère le garder caché le plus longtemps possible.

Elle n'est pas méchante, pas du tout. Elle rechigne à se servir de ses pouvoirs ou de son arme contre quelqu'un et aura même plutôt tendance à jouer sur la peur des gens en rendant à Kiula sa taille normale. Bien sûr, tout ça n'est valable que si on ne la met pas en colère ou si elle ne se sent pas en danger de mort. Sitôt que quelque chose menace violemment sa vie, son épée devient comme un prolongement inébranlable de son bras, et il vaut mieux ne pas se trouver sur sa trajectoire.
Histoire
« Comme un poisson hors de l’eau. »
 « April Joana Ariane Valentine, dite April JA. Valentine, née sirène le 16 Octore 1990 à Rawalia, citoyenne libre, fille de Carolia Mandy Sandra Walmengo, dite Carolia MS. Walmengo, et de Nikolaï Valentine (siranien), comparait aujourd’hui pour justifier de la transformation et de la libération de l’esclave Gabriel Vicenzo Marell, dit Gabriel V. Marell, anciennement humain. »
April ferma les yeux. Elle n’avait rien à faire ici. Elle n’avait pas voulu ça. Elle n’était pas responsable. Totalement déconnectée, elle entendit plus qu’elle n’écouta le tribunal énoncer sa version des faits, tandis que la vérité se jouait dans sa tête, parée des couleurs du sang.

Elle avait six ans quand elle avait rencontré Gabriel. Elle, la sirène aisée qui ne manquait de rien et lui, l’esclave humain sorti de son milieu naturel pour fabriquer, réparer, reconstruire des nasses et des objets, sans reconnaissance ni salaire. Quel âge avait-il ? Hui ans, à peu près. Peut-être neuf. Elle n’était même pas sûre qu’il le savait lui-même. C’était un petit garçon dont les cheveux châtains étaient délavés par l’eau de mer alors que sa propre chevelure restait d’un roux flamboyant. Il l’intriguait, ce petit humain, avec ses jambes blanches, sans écailles, qui restaient des jambes en toutes circonstances. Elle l’avait suivi, longtemps, comme une ombre, avant de lui parler. C’était un enfant dur et sombre, loin de son insouciance, mais contre toute attente ils devinrent amis – une amitié mal vue, presque interdite. Quelle importance, pour un enfant ?
Elle revoyait leurs jeux simplistes, des jeux de billes, des courses à travers les couloirs de la ville, des petites incursions vers les terrifiantes profondeurs des mers du nord. De la peinture, aussi, quand ils prirent conscience du regards des gens. Un peu de peinture de coquillage et les jambes de Gabriel se trouvaient couvertes d’écailles colorées. Un véritable artiste, songea-t-elle avec un pâle sourire. Peut-être était-ce là que tout avait commencé... Peut-être...

« Par cette amitié contraire à tous nos principes, Mlle Valentine a fait naître des désirs de rébellion dans le cœur de notre esclave et les a encouragés. C’est elle qui lui a donné des illusions de liberté, cette ambition futile. Elle est responsable. »
April se recroquevilla sur son banc. Elle n’avait pas besoin de relever la tête pour voir son visage. Le maître de Gabriel, un requin vieillissant au sourire cruel. Il les avait pris, un jour. Trouvés à jouer ensemble. Elle se souviendrait éternellement de la peur qui l’avait saisie, ds coups assénés à Gabriel parce qu’il ne pouvait pas décemment la châtier, elle. Visiblement, il se vengeait aujourd’hui.

Était-ce sa faute ? Oui, ils avaient joué. En grandissant, elle lui avait appris à compter avec ds jeux de dés. A lire des images, puis des mots. C’était illégal, mais qu’en savait-elle ? Lui le savait sûrement, mais il n’avait rien dit, bien sûr. Alors elle avait continué pendant des années, malgré la menace que représentait le maître de Gabriel. Il voyait leur amitié d’un mauvais œil – quoi de plus normal ? – et il lui faisait peur. Elle voyait les bleus sur les bras de son ami. Mais Gabriel insistait, et elle lui faisait confiance. Ça ne lui coûtait rien.

« Ma fille ne connaissait pas la loi ! Tout ça ne serait pas arrivé si votre école la lui avait enseignée correctement ! »
« N’est-ce pas votre rôle d’empêcher votre enfant de s’acoquiner avec des esclaves ? De les éduquer ? Vous ne pouvez être un bon père pour l’un des nôtres, siranien. »
Un mépris cinglant. Le bruit d’une chaise qu’on recule brusquement. Son père venait de se lever, une boule de nerfs et de colère. April ne dit rien. Elle sentit ses ongles s’enfoncer dans ses paumes, mais elle ne dit rien. Dans l’eau, personne ne verrait ses larmes.

Gabriel avait découvert son pouvoir. Je brille dans le noir. Il était froid, cynique. Je peux me transformer en machin lumineux, c’est tout ce que ce monde magique et merveilleux a trouvé à m’offrir. Avec le temps, l’amertume s’était dissipée – ou bien il l’avait cachée. April avait onze ans quand ils décidèrent d’exploiter le pouvoir de Gabriel pour explorer les profondeurs. Quels mystères se cachaient dans ces zones interdites, ces lieux craints de tous ?
April se souvenait des ténèbres, cette obscurité oppressante que même la lumière de son ami ne pouvait dissiper totalement. Elle se souvenait des monstres qu’ils n’avaient fait qu’apercevoir avant qu’ils ne s’enfuient dans la nuit. Mais elle se souvenait surtout des tentacules noueux qui s’étaient enroulés autour de sa queue pour l’entraîner vers le fond. Elle se souvenait de la peur qui lui avait serré les entrailles.

Dans le tribunal, sur son banc minuscule, elle manqua de s’étouffer au souvenir de la terreur qui l’avait envahie. La salle fut plongée dans un silence pesant et April se ratatina encore plus. Depuis qu’elle était entrée, on la dévisageait comme si elle avait commis le pire des crimes.

La peur avait vite disparu, remplacée par... autre chose. De la joie, une joie indicible qui ne semblait pas émaner d’elle. Elle n’avait compris que quand Gabriel lui avait pris son couteau pour frapper un des tentacules et qu’elle eut l’impression qu’il lui transperçait le bras. Son hurlement fit écho à celui de la créature et il ne frappa pas une seconde fois. Et quand elle lut une brûlante jalousie dans son regard, elle sut qu’il avait compris.
Son lien avec un Kraken fut la première chose qui les sépara. La deuxième fut le pouvoir d’April. Quand il se manifesta, elle put voir la jalousie à laquelle elle avait fini par s’habituer se muer en haine, une haine sourde et vivace qui lui donna des frissons. Il la détestait, mais elle sentait qu’il tenait encore à elle. Et elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle était libre, son familier était un Kraken et elle avait un puissant pouvoir. Et lui...

« Mademoiselle Valentine ! »
April sursauta et releva la tête.
« Euh... oui ? »
« Racontez-nous, Mlle Valentine. Racontez-nous donc la fuite de l’esclave. »
« Je l’ai déjà racontée. »
Et ils ne l’avaient pas crue.
« Certaines personnes dans cette assistance ne l’ont pas entendue. »
April sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle ne voulait pas raconter, elle ne voulait pas se souvenir. Mais les images se rappelaient déjà à elle. Et les sons. Les cris. Elle ouvrit la bouche, sans savoir si elle parlait vraiment ou si elle restait là, bouche bée, muette comme une carpe, tandis que les images essayaient de la noyer.

Un jour, il était venu la voir. Il avait cette lueur malsaine, folle, dans le regard. J’ai trouvé, avait-il dit, j’ai enfin trouvé. Trouvé ? Le moyen d’être libre. C’est si simple ! On le sait depuis si longtemps. De quoi tu parles ?
Elle avait à peine fini sa question qu’il se jetait sur elle pour la mordre violemment. Son mouvement de fuit lui sauva sans doute la vie : au lieu de lui arracher la gorge, il n’emporta qu’un bout de la chair de son oreille gauche. La douleur était indescriptible, le hurlement qu’elle poussa aussi. Elle sentait le sang couler dans son cou, dans son dos, alors que lui se tordait de douleur sous l’effet de la transformation.
April avait mis un moment à réagir. Le choc et la douleur passés, elle l’avait fixé d’un regard où se mêlaient l’ahurissement et l’horreur. Il avait consommé sa chair. Sans son accord. Pour devenir un triton. Pour être libre. Elle s’éloigna à reculons, lentement, le cœur serré par le dégoût. April ! April, reviens! Hantée par ses cris qui lui glaçaient le sang, elle partit en courant jusqu’à rejoindre l’eau, où elle nagea vers les profondeurs. Vers son seul ami.
En rentrant chez elle, elle avait appris que Gabriel avait quitté la ville et qu’il avait été aperçu nageant vers le large, ses jambes remplacées par une queue d’un rouge flamboyant. C’était quelques secondes avant qu’elle ne sente les menottes glacées sur ses poignets et qu’elle ne croise le regard cruel du maître de Gabriel.

« Coupable ! »
Les images volèrent en éclats. Les cris de colère et de détresse de son père lui étaient insupportable mais la sentence avait fait taire en elle toute velléité de rébellion. C’était trop tard, maintenant. Personne ne pouvait plus rien faire.
« April JA. Valentine est condamnée à l’exile. Elle perd tout droit de résidence et de présence dans les mers de Zalefan pour les quinze prochaines années. »
Quinze ans... Quinze longues années loin de chez elle. Des larmes noyèrent son regard et elle sentit à peine les bras de son père se refermer autour d’elle, dans une étreinte qui n’avait de réconfortante que le nom.
Demain, on la conduirait à la surface. On l’abandonnerait sur une plage en ne lui laissant qu’une arme, et elle serait une adulte, une trentenaire, avant de pouvoir remettre les nageoires à Zalefan.
____________________________

April se redressa d’un bond. Il y avait du bruit à l’entrée de la grotte. Un bruit du genre dangereux. Elle serra les poings sur la poignée de son épée et risqua un œil à l’extérieur. C’étaient des hommes, des contrebandiers sans doute, ou peut-être des criminels qui cherchaient une cachette. Elle avait vu passer plusieurs groupes de ce type depuis un an qu’elle s’était réfugiée dans cette grotte, sur ce qu’elle croyait être une place peu fréquentée de Siraën. Elle n’avait presque pas bougé depuis son exil.

Ces hommes-là étaient différents. Ils semblaient chercher quelque chose de précis. April se débarrassa de ses couvertures et se cacha dans un coin de la grotte, épée en main. Tout ça était louche. Ils étaient trop minutieux pour des hommes en quête d’une planque.
« Eh, il y a une grotte ! Elle est peut-être ici ! »
C’était elle qu’ils cherchaient. L’évidence s’imposa en même temps que la certitude d’être prise au piège. Elle allait devoir se battre. Le premier homme qui passa sa tête par l’ouverture la perdit presque aussitôt. Elle en avait vu trois, mais ils étaient peut-être plus nombreux. Que lui voulaient-ils ? Et Kiula qui était partie chasser dans les abysses... Un autre homme entra, mais il évita habilement sa lame.
« C’est qu’elle est teigneuse, la sirène. »
Il riait, et elle avait envie de lui trancher la jugulaire. Mais déjà, un deuxième homme se glissait dans la grotte.
« C’est elle ? »
« En chair et en écailles. On nous avait pas menti. »
Ils la regardaient avec une avidité qui lui fit froid dans le dos. Elle repéra leurs armes : un pistolet, une épée et des poignards. Elle pouvait espérer les battre. Elle se mit en garde, mais ils ne réagirent que par un ricanement. Que lui voulaient-ils ? Des esclavagistes ? Non, ils s’attaquaient rarement aux sirènes, voire jamais. Non, c’était autre chose...
Avant qu’elle ait le temps de réagir, ils l’avaient désarmée et l’un d’eux la bloquait face au mur. Elle se débattit en remuant dans tous les sens, mais ils étaient plus fort qu’elle.
Éca en fera pas mal... ou pas trop... »
Il lui avait susurré à l’oreille comme une confidence et elle eut envie de lui cracher au visage. Quand elle sentit la lame d’un couteau glisser sur sa jambe, elle se battit de plus belle, mais ça ne lui valut qu’un coup de poing entre les omoplates. Sa conscience vacilla. Prends soin de tes écailles, April. La voix de sa mère résonna dans sa tête au moment où la lame s’enfonçait dans sa chair, sous une écaille. Elle hurla. Et le monde perdit son importance.
____________________________

Après son agression, hantée par la douleur, April s’était traînée jusqu’à la ville la plus proche. Les hommes – des contrebandiers – avaient détachée une bonne partie de ses écailles pour les revendre une fortune au marché noir. C’était la chair encore à vif qu’elle avait atteint une village des Landes. Trouver un hôpital, soigner la blessure, acheter un pantalon.

Elle y était depuis presque un an, maintenant, et ses écailles semblaient ne pas vouloir repousser. Garderait-elle cette hideuse cicatrice toute sa vie ? Mais il y avait plus important que ça. La maison dans laquelle elle s’était installée grignotait gaiement ses économies et elle allait bientôt manquer d’argent. Le souvenir de ce qui lui était arrivé lorsqu’elle était livrée à elle-même était assez violent pour la convaincre de s’engager comme apprenti chez un petit tailleur local, ce qui lui rapportait assez pour continuer de vivre chez elle.
Pendant trois ans, elle apprit les rudiments du métier, les doigts écorchés par toutes les piqûres d’aiguilles. Puis son professeur lui annonça qu’elle n’avait plus rien à apprendre.

Il ne lui restait plus qu’à ouvrir sa propre boutique. Elle fut assez triste de laisser son ami derrière elle, mais il ne pouvait pas embaucher qui que ce soit et elle ne voulait pas lui faire de concurrence. Alors elle emporta toutes ses affaires et prit un taxi vers Nava, la capitale. Le contraste était saisissant. Elle avait toujours vécu dans des villes de tailles modeste, et Nava était immense. Elle eut beaucoup de mal à trouver sa place. Mais elle finit par ouvrir sa boutique en ville et s’installer confortablement au bord d’une oasis, pas très loin de la côte. Après deux ans, lassée de son statut d’exilée sans bannière, elle demanda la nationalité siranienne, et elle l’obtint sans grandes difficultés grâce aux origines de son père. Le nom Valentine n’était pas inconnu de l’administration du pays et, avant d’avoir eut le temps d’y penser, April était une siranienne.

Elle l’est toujours aujourd’hui, et très peu de choses ont changé pour elle ces trois dernières années. Elle en vient même à se demander si elle rentrera chez elle dans cinq ans, quand son exil aura pris fin...
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