Siraën

Ando croit à la justice. Il croit à l'égalité. Mais il semble incapable de l'appliquer autrement que par les armes. Il n'a pas assez de charisme pour convaincre, alors il frappe. Il a un mal fou à supporter les dirigeants corrompu et les injustices, mais il s'y plie, pour l'instant, parce qu'il ne s'estime pas assez fort pour lutter contre. Il n'aime pas tuer, mais il sait le faire quand c'est nécessaire. Aucun plaisir, mais aucune répugnance non plus. C'est aussi un jeune homme assez sociable qui s'est fait de nombreux amis dans l'Académie.

La mère d'Ando l'a mis au monde en secret, car il est le fils d'une liaison interdite entre un noble et une roturière. Son père a été absent pendant une grande partie de son enfance, ne venant que de temps en temps.
Ando ne partage pas le mépris de sa race pour les Dragons (hynas et changeformes). Il a grandi en se mêlant un peu à tout le monde, à tous les niveaux, et c'est en traînant dans les rues et en s'incrustant dans des grands bals qu'il a pris conscience des injustices qui régissaient le monde. Il a rejoint l'académie militaire de Fegria pour pouvoir lutter contre ça par les armes, une fois qu'il a compris que c'était le seul moyen. 

Midda est une fille d'apparence calme et posée. Elle aime observer son entourage, son environnement, et n'agit qu'après mûre réflexion s'il s'agit de décisions importantes. On peut penser qu'elle est froide au premier abord, mais une fois qu'on la connait, elle se dévoile et se révèle une demoiselle charmante et bienveillante. Enfin... sauf quand elle a faim ou qu'on la titille d'un peu trop près : comme tous les krakdents, elle mord... et elle mord fort, pour ne pas dire qu'elle mange parfois des gens. Si conflit il y a, elle aura tendance à cogner vite et fort pour qu'il ne s'éternise pas trop.

Midda a toujours su mener un double jeu. Elle est née avec deux soeurs jumelles, qu'elle déteste, dans une famille noble de la capitale de Siraën. Depuis son enfance, elle quittait la résidence familiale sous un pseudonyme pour se mêler aux enfants moins riches et plus humains qu'elle, cachant du mieux qu'elle pouvait sa dentition. Elle a récemment quitté sa ville natale, à la mort de sa père, pour échapper aux traditions nobles, et s'est installée à Siraën, dans la boutique d'un herboriste.

Alix n'est pas un ange. Sans être un sadique ou un psychopathe, c'est quelqu'un qui n'hésitera pas à tuer s'il l'estime nécessaire. Derrière son verni de bon soldat de la marine impériale, son ancienne personnalité de pirate resurgit parfois, surtout dans sa façon de parler. Il est très protecteur avec les enfants et méprise ceux qui abusent de leur autorité. Il est très attiré par l'argent et peut rechuter comme voleur de temps en temps. Il s'est forgé un faux sens de la justice qu'il respecte à la lettre, même si ça implique de s'attaquer à d'anciens alliés. Il tient encore beaucoup à Corina (à vous de voir comment), mais n'hésiterait pas à se lancer à sa poursuite si on lui demande de l'arrêter. Il a tendance à résoudre beaucoup de problèmes par la violence, puis à mentir pour cacher ses bavures. Je l'imagine aussi avec un humour assez noir, voir malsain, et une tendance très prononcée à boire de l'alcool fort (qu'il tient bien). Il est très attaché à l'océan et à ses souvenirs.

(armé d'un sabre qu'il traîne depuis ses 8 ans, et possiblement d'un pistolet, neuf)

Alix est un demi ; par nature, il n'est pas apprécié de ses deux races mères. Il a au choix : été abandonné/été vendu/été chassé par sa famille ou par son village d'origine (et le couple de ses parents était soit clandestin, soit très mal vu), ou été enlevé. Il a atterri sur le bateau pirate du capitaine Reygor à l'âge de 7 ans. A douze ans, après un entraînement intensif, il est devenu le binôme de Corina Espinoza (qu'il appelle Cori) : elle se battait avec des dagues, lui au sabre et pistolet.
Environ 20 ans après, leur bateau a été attaqué par la garde impériale et ils sont les deux seuls survivants. Elle ignore qu'il a survécu (lui peut savoir qu'elle est en vie, mais il faudra justifier comment). Il y a perdu son pistolet, mais après un emprisonnement (durée au choix) il a rejoint la marine impériale contre le pardon de ses crimes. Le reste de sa vie est libre, mais après des années comme criminel et fugitif, il est à nouveau considéré comme un Siranien à part entière, malgré sa nature de demi, et ça ne lui déplaît pas du tout. Vous pouvez décider des conséquences de l'attaque de son bateau autant sur son physique (cicatrice, etc) que sur son mental (traumatisme, colère, etc).