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L'océan des cauchemars [Aaren]

April JA. Valentine
April JA. Valentine
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April JA. Valentine
Couturier(e)
April JA. Valentine
Féminin
Race : Sirène
Pouvoir : Manipulation de matière
Métier/Activité : Couturière
Date de naissance : 12/03/1990
Age : 34
Pays d'origine : Zalefan
Ville actuelle : Nava
Arme(s) : Une épée
http://academie-opleid.forumactif.org/

13.07.16 17:06 L'océan des cauchemars [Aaren] Empty

L'océan des cauchemars



April / Aaren

April avait pris des vacances. Ses bénéfices de l'année étaient assez conséquents pour qu'elle puisse se permettre de fermer pendant plusieurs jours, et c'était l'occasion qui lui manquait. Kiula était déjà loin quand elle avait réuni quelques tenues prises au hasard dans un sac en toile et attaché son épée à sa taille, puis quitté la capitale de Siraën sans un regard en arrière. Elle serait de retour bien assez tôt, et elle avait bien l'intention de profiter d'une semaine de tranquillité.
Direction : l'inconnu.

Elle n'avait pas l'intention de partir explorer des territoires hostiles, surtout à Siraën qui était trop plein de déserts pour qu'elle ait envie d'y risquer sa peau. Non, elle voulait juste se refaire une cure de santé en passant plusieurs jours dans la mer, et pour ça elle n'avait pas tellement de choix. Comme retourner dans les mers de Zalefan était hors de question, elle se dirigeait vers le nord, loin de son royaume natal et loin des mers qu'elle connaissait si bien. Là bas, c'était l'océan sauvage, celui que même les Zalefans du nord n'avait pas cherché à coloniser, celui qui faisait aussi peur aux enfants que les ténèbres sous Rawalia et les régions voisines.
Sauf qu'elle, elle avait un Kraken. Niveau sécurité personnelle, elle se posait là. Elle ne craignait pas grand chose des poissons des mers chaudes.

Comme elle n'avait pas envie de gâcher ses précieux jours de vacances à s'assécher la peau et les écailles pour atteindre la frontière nord de Zalefan, elle avait opté pour la solution la plus simple et embarqué dans un taxi dragon qui l'avait emmenée directement à l'ouest dans Landes Tourmentées, sur la côté, pas très loin du désert. Son taxi avait grillé quelques Varghest trop curieux au passage, puis il l'avait déposée au bord de l'eau et s'était renvolé aussi sec. Pas très courageux, le dragon.
April s'était contentée de hausser les épaules, d'ajuster son sac et de plonger.

L'eau de mer lui piqua les jambes, avant qu'elles ne se transforment purement et simplement en sa longue queue verte. Elle lissa sa jupe pour cacher les écailles manquantes de son côté gauche puis se mit à virevolter sous l'eau, bientôt rejointe par Kiula. Elle n'avait besoin de rien d'autre pour profiter de ses vacances. Son regard perçant de prédateur fouilla les eaux qui l'entouraient, repérant des dizaines de poissons comestibles : elle ne mourrait pas de faim. Son épée était lourde à sa taille, mais elle s'y était habituée et elle n'entravait presque plus sa nage.
Bref, ses vacances commençaient très bien.

Elles prirent un tour un peu moins joyeux le soir même. Laissant tomber le poisson qu'elle venait de manger vers les profondeurs de l'océan, elle remarqua que le jour rouge se terminait beaucoup trop tôt pour que ce soit normal. Ça ne pouvait signifier qu'une chose : le ciel s'assombrissait. Elle nagea vers la surface pour en avoir le coeur net, et une vague violente la renvoya dans son élément naturel. Confirmation : il y avait une tempête, et les poissons paniqués qui fonçaient vers elle (avant de l'éviter, parce que l'instinct ne pousse jamais un poisson à rester trop près d'une sirène) n'étaient qu'une preuve de plus.
Elle soupira, crachant une gerbe de bulles qui alla éclater au-dessus des vagues. Elle ne craignait pas la noyade, mais elle n'avait jamais aimé les courants rapides et fous qui accompagnaient les tempêtes à la surface. Elle s'en sortait toujours avec des bleus et, avec sa chance, elle finissait parfois par se faire assommer par des objets flottants. Pas terrible, pour des premières vacances.

Elle se hissa à nouveau à la surface, ne laissant dépasser que ses yeux et le haut de sa tête et replongeant à chaque fois qu'une vague se jetait dans sa direction, évitant ainsi le choc de l'eau. Il y avait un bateau. Sans doute qu'une ondine aurait tenté d'aller sauver l'équipage pour essayer de vivre une histoire chevaleresque et romantique comme celles de leurs chansons pathétiques. April, elle, se demanda juste s'il y avait de la nourriture à bord ou si quelqu'un allait mourir pendant la tempête. Son instinct naturel lui tira malgré elle un sourire plein de dents pointues qui auraient fait pâlir un requin blanc. Non, elle n'avait nulle intention de sauver qui que ce soit.
Et parfois, une sirène avait besoin de manger autre chose que du poisson.

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19.07.16 14:18 L'océan des cauchemars [Aaren] Empty
Je parcourais les rues sombre D’Hirion, il faisait sombre, tellement sombre que j’en étais invisible, seul la lumière des réverbère pouvait signaler ma présence au personne peuplant le monde. J’entendais les rires des enfants s’amusant dans les rues, m’irritant au plus haut point, en cette-ci mon âme était sûrement la plus sombre pouvant exister sur la planète. « « Allez-vous coucher » me susurrais-je à moi-même, c’était actuellement mon plus grand désir.

Tapis dans l’ombre j’étais en train de les observer en train de jouer à la balle sous cette lumière orange, illuminant leur petit visage innocent rayonnant de bonheur et d’espoir pour le futur. » Fils de paysan ? Et alors était-il en train de penser, plus tard je serais un grand Aventurier.» Comme c’est mignon ! Toi aventurier avec ta face de rat, tes bras aussi maigre que le pénis d’un clochard anorexique et tes revenus aussi pittoresques que l’impact de la mort d’un poisson clown sur l’écosystème. Les gosses de cette époque me font bien rire,  ils se pensent à l’abri de tout hein ? Et bien dans ce cas je vais t’apprendre la vrai vie Gamin, je vais te faire souffrir, lentement et je vais me délecté de tous les rictus de douleur qui parcourront ton visage.

Un cri strident déchira le ciel, au milieu de la place, les autres enfants étaient en train de regarder leur camarade recroquevillé en position fœtal  sur le sol, les larmes aux yeux, sa bouche se déformant de milles façon différente, alors que dans son esprit, les images de la mort, de la souffrance, de la haine et autre soucis de ce monde était en train de se graver pour l’éternité, mon rire démoniaque vînt amplifier cette atmosphère lourde, faisant fuir les enfants restant.

Je m’approchai lentement de ma victime, ou de ma proie devrais-je plutôt dire, dévoilant mes dents pointues, le bas de mon corps n’étant que fumée sombre. «  Qui y’a-t-il mon enfant ? Tu souffres, tu as mal, ton esprit se perd dans l’horrible histoire du monde. Toi aventurier alors que tu ne peux même pas affronter les horreurs du monde ? Laisse-moi rire, mais ne t’inquiète pas je vais te forger un caractère » Mes images se faisait de plus en plus horrible dans son esprit, je devais le maintenir éveillé, en vie, son cœur ne devait en aucun cas lâcher. Comment faire ? La douleur. Un petit poignard se glissa dans ma main, et la première entaille apparue sur sa joue, visiblement insuffisante. Une seconde sur l’épaule, ces vêtements partant en lambeau sous chaque coup de couteau, un peu de sel, de citron, d’eau de mer, puis je recommençais.  L’étape suivante pris place tout doucement dans ma tête, l’enfant commençant à convulser, j’étais dans un état d’extase profond, ma lame s’appuya doucement sur sa langue, venant la trancher d’un coup net. J’approchais l’enfant de la lumière cautérisant la plait sur l’ampoule brulante, lui arrachant un cri supplémentaire. «  Il ne faut jamais parler trop vite mon enfant, le monde nous trahi plus souvent que tu ne le penses. »

-Deux jours plus tard –

Les journaux ne parlaient que d’une chose, plusieurs parents avait retrouvé devant chez eux, des morceaux de corps avec l’inscription «  Ne faites pas croire à vos enfant que la vie est belle, cela les tueras » Scarifier dans chaque membres retrouvé. Le coupable est toujours inconnu.

Un sourire illumina mes lèvres, mon message avait-il bien été transmis à toutes ces familles de dégénéré pensant que le monde est aussi rose que la merde d’une licorne ? Mon Bateau était en train de voguer sur les mers, un air glacial sur le pont, mais cela ne me dérangeais point, et encore moins les fantômes étant habitué à ce froid mortel depuis qu’il avait trépassé.  La proue heurta une vague violemment, arrachant la complainte du bois, qui bien que solide était en train de vieillir, je devrais bientôt refaire à neuf mon navire, mais je n’avais pas encore l’argent pour cela, en effet, la fortune de ma famille ne pouvait point servir à ça, mes activité sur mon bateau bien que déguisé en corsaire étant plus qu’illégale.

Un bruit retentit dans l’air, un cri de guerre, proche et extrêmement motivé, puis soudain un boulet de canon traversa le fantôme situé à ma droite, sa forme ectoplasmique révélant un grand trou, cela m’arracha un fou rire  ( Oui je suis capable de rire et je vous emmerde) puis un crochet se bloqua dans la rambarde, avant qu’une planche de bois vienne nous connecter avec le navire nous abordant, un équipage déboula sur mon pont arme à la main, j’étais seul, enfin ils me virent puis me regardèrent en riant à gorge déployé.

- Tu es seul ? un gringalet comme toi dirige un navire a l’aspect aussi riche tout seul vraiment ?

Cette fois ce fût mon tour de rire, il grimaça en voyant mes dents pointues, puis m’approchant doucement devant sa tête horrifié, je m’ouvris la gorge, le regardant dans le blanc des yeux alors qu’aucune goutte de sang ne sortait de mon corps. Il me lança un regard hébété, restant sans voix devant moi, une gifle le ramena à la réalité «  Un problème mon cher ? On dirait … Que vous avez vu un fantôme … Ahahahahaha » sur cette phrase, mon équipage réapparu sortant du plancher , alors que des cris de terreur s’arrachèrent une place dans l’air parmi mon rire démoniaque. Plusieurs gargouillis se firent entendre, le sang coula à flot sur le sol, et une seconde vague plus violente secoua la coque. «  Allez récupérer les richesses de ces vils pirates ! »

Je venais d’amasser un jolie pactole, mais la tempête ce faisait de plus en plus violente, le bateau était en train de souffrir. Je pouvais ressentir la peur des poissons tout autour de moi, fuyant la mer déchaîné mais autre chose aussi, dans les profondeurs, et cela était en train de m’intriguer au plus haut point.  Un éclair frappa le navire, déclenchant un incendie immédiatement interrompu par la pluie.

« TOI ! Qui fait fuir les poissons qui es-tu, ou te cache tu, fais-moi voir ton visage tordu de terreur ! »

Mes lèvres s’écartèrent en un sourire dans la perspective que j’allais pouvoir torturer une nouvelle victime.
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L'océan des cauchemars



April / Aaren

Un éclair frappa le bateau et April plongea pour se rapprocher légèrement, mais personne ne tombait à l'eau. Elle poussa un soupir digne d'une gamine boudeuse à qui ont aurait volé son jouet. Si plus personne ne paniquait en voyant son bateau prendre feu, même l'espace d'une seconde, c'était que les valeurs se perdaient bien trop vite. Sa queue s'agitait sans difficulté dans les remous agités de la tempête tandis qu'elle essayait d'apercevoir quelqu'un à bord. Peut-être que c'était un navire fantôme...
Elle ne pouvait pas savoir à quel point elle était proche de la vérité.

En tout cas, ce qui était sûr, c'est que la seule personne qu'elle pouvait apercevoir n'avait pas froid aux yeux. Sûrement un immortel ou une saloperie du même genre, de ceux qu'on ne peux pas manger ou effrayer. Elle croisa les bras sur sa poitrine, déçue. Elle n'aimait pas les gens qui prenaient un bateau en annulant totalement les risques. Pour une fois qu'elle était en vacances et qu'elle pouvait laisser libre cours à sa nature de sirène sans culpabiliser ou se faire arrêter, il fallait qu'elle tombe sur un prétentieux qui n'avait peur de rien.
Et avec des dents au moins aussi pointues que les siennes.

Elle sentit l'esprit de Kiula se rapprocher du sien, le Kraken lui soufflant une petite vague d'inquiétude qu'elle chassa en secouant la tête. Quoi qu'il puisse dire ou fanfaronner, elle n'était pas en reste niveau peur et s'il faisait mine de l'attaquer elle avait toujours : 1) une épée bien aiguisée qui lui couperait deux trois membres pour s'enfuir en attendant qu'ils repoussent, 2) un pouvoir qui pouvait le transformer en réplique miniature et inoffensive de lui-même, 3) un chant hypnotique qui le rendrait tout mignon et docile si elle le décidait. Bref, pas de quoi avoir peur.

April nagea donc tranquillement à travers les vagues jusqu'à arriver à une distance plus raisonnable du bateau. C'était un navire de riche, peut-être un noble ou quelque chose du genre. Il y avait pas mal d'or au sol, aussi. Volé ? Peut-être, en tout cas c'était ce qu'il semblait. Tout ce qu'elle savait, elle, c'est qu'il avait l'air seul. Donc si c'était de l'or volé, c'était qu'il était dangereux. Elle effleura du bout des doigts sa cicatrice à l'oreille, secoua la tête pour se débarrasser de toutes ses pensées parasites et avança jusqu'à à peine un mètre du bateau.

— Joli sourire, lâcha-t-elle en dévoilant ses dents au moins aussi pointues que les siennes.

En gros, ça voulait dire : oui, t'as peut-être les dents pointues et sûrement un sympathique petit pouvoir, mais moi aussi. Elle n'avait pas peur de lui. Même s'il avait une bonne tête de psychopathe. Elle était douée là-dedans aussi, quand elle le voulait.

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